Contexte:

L’ Association Roule ma Poule est une association suisse, sise à Aubonne, « née » en 2015, reconnue d’utilité publique. Son objectif est de financer des projets à visées humanitaires, les bénéficiaires étant principalement des enfants orphelins, oubliés et abandonnés en République Démocratique du Congo, plus précisément à Beni, dans le Nord Kivu, où la population est fréquemment victime d’exactions et de massacres perpétués par les rebelles islamistes.

Roule ma Poule prend actuellement en charge une centaine d’orphelins, certains en famille d’accueil, d’autres dans son orphelinat, évitant ainsi qu’ils deviennent une cible facile pour les rebelles qui en font par la suite des enfants – soldats. Une fois atteint l’âge adulte et avec un apprentissage en poche, ces enfants passent en « Maison de Transition » (HappyStart), où ils participent modestement au paiement du loyer, démarrent un métier et se familiarisent avec la vie autonome, pour ensuite voler de leurs propres ailes et quitter l’Association.

L’aide apportée n’est pas seulement médicale et psychologique, l’association organise également la scolarisation des enfants, et se bat contre la malnutrition due à la pauvreté et enseigne les bases de l’hygiène. Tous les projets sont développés dans une logique de transfert de connaissances, de prise d’autonomie, et donc de développement durable, entre autres, en créant des micro-entreprises qui par la suite s’autofinancent. Roule ma poule offre un avenir !

Projet:

En juillet 2021, l’occasion d’acquérir leur propre orphelinat s’est présentée, et la Fondation Ducret a soutenu ce projet.

Après de longs travaux et de nombreuses péripéties, le centre d’accueil est en activité avec une pharmacie, un réfectoire, des cuisines, un dépôt, un bureau, des chambres, des toilettes, et des salles de bains. Ainsi les meilleures conditions sont réunies en matière de logement, nutrition, scolarisation, santé, protection et sécurité.

Le 15 juillet 2023, les locaux ont été visités par « la Division des Affaires Sociales » en provenance de BENI. Le Centre d’accueil remplit toutes les normes pour l’encadrement des enfants et devient un Centre de référence ou modèle et ville et territoire de Beni.

Construction de l’Orphelinat:

    

L’Orphelinat terminé:

 

Contexte: Fondée en 1987 à Ouagadougou, au Burkina Faso, par Mme Josette Boegli, la Maison du Cœur repose sur un concept simple de solidarité direct entre individus. Elle accueille les enfants les plus vulnérables et vient en aide aux femmes en grande précarité.

Josette Boegli y a consacré 30 ans de sa vie avant de créer une association en Suisse chargée de prendre la relève de la gouvernance du projet. C’est Mme Hadiaratou Kotéqui qui conduit actuellement la Maison du Cœur. Elle y a passé son enfance et connait donc très bien ses besoins. Dès sa création, la Maison du Cœur a été reconnue par le ministère burkinabé de l’action sociale et intégrée dans son dispositif d’accueil de mineurs en danger. Par ailleurs, en reconnaissance de l’importance de son travail et de son implication personnelle hors du commun, la Présidence du Faso a décerné le titre de Chevalier de l’Ordre National du Burkina Fosa à Josette Boegli en 2006.

La Maison du Cœur, fonctionne sur le modèle de la grande famille africaine, avec ses valeurs de respect, de fraternité et de solidarité. Sans considération ethnique ni religieuse, l’accueil y est toujours chaleureux. Aujourd’hui, 35 enfants sont confiés à la Maison du Cœur par le ministère de l’action sociale burkinabé (orphelins, ou bénéficiaires de mesures de protection de l’enfance). Elle leur apporte tout ce qu’ils n’ont pas : un toit, de la nourriture, la sécurité, l’éducation, la santé. Ils vont enfin pouvoir s’épanouir, et reprendre le cours de leur développement.

La Maison du Cœur, c’est aussi un modèle d’accompagnement basé sur la rencontre entre les savoirs pédagogiques suisses, la culture locale et le modèle traditionnel burkinabé.

Ainsi, les droits fondamentaux de l’enfant sont garantis sans pour autant déraciner les enfants de leur culture. Les axes éducatifs et scolaires sont prioritaires afin d’offrir les plus grandes chances d’autonomie à l’âge adulte.

Afin de maintenir leur intégration dans leur milieu d’origine, le mode de vie et le niveau de confort est très proche de celui des familles de la classe populaire du pays. Comme c’est traditionnellement le cas, chaque enfant participe à l’effort commun, à la hauteur de ses moyens. Les plus grands prennent par exemple soin des plus jeunes.

D’autre part, la Maison du Cœur soutient matériellement la scolarité de plus de 120 élèves extérieurs des environs. Cette aide, attribuée sur la base d’enquêtes sociales, est déterminante pour la poursuite de leur scolarité.

Au Burkina Faso,  l’équipe du personnel salarié :

  • une responsable éducative et administrative
  • un éducateur
  • une gouvernante
  • une cuisinière
  • un gardien agent d’entretien
  • une couturière à temps partiel

Chacun est impliqué dans l’encadrement et l’éducation des enfants.

Tous les fonds récoltés sont intégralement reversés à la Maison du Cœur. Les frais administratifs en Suisse, frais de déplacement au Burkina Faso, s’élèvent à moins de 2% du budget d’exploitation. L’engagement des membres de l’association est entièrement bénévole.

Projet et bénéficiaires:

La forte dégradation du système scolaire publique au Burkina Faso a incité les responsables de la Maison du Cœur à se tourner vers le dispositif privé pour scolariser les enfants qui leurs sont confiés. L’instruction publique dispensée au Burkina Faso ne permet plus aux enfants de réaliser les acquisitions minimums nécessaires à leur développement cognitif et intellectuel et à leur insertion professionnelle. La Fondation Ducret a donc accepté de financer cette augmentation de charges de la Maison du Cœur afin de permettre aux enfants de bénéficier d’une scolarité de qualité. Ainsi les enfants bénéficient d’un enseignement de qualité, mais également continu (sans les nombreuses interruptions que vivent les écoles publiques en raison des grèves ou des autres difficultés). Ainsi 35 enfants domiciliés à la Maison du Cœur ont pu être scolarisés, 16 au degré primaire et 19 au degré secondaire.  Les fournitures scolaires ont également été prises en charge par la Fondation.

Formation professionnelle

Contexte:

Le Mozambique est un des pays les plus pauvres de la planète. Deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec une incidence particulière dans les zones périurbaines et rurales. Le pays est très jeune, 45% des citoyen·ne·s a moins de 15 ans. Pour des dizaines de milliers de jeunes et de jeunes adultes, les perspectives d’emploi postscolaires sont limitées. De nombreuses familles manquent de ressources financières pour assurer un accès à la scolarisation et à la formation professionnelle de leurs enfants. L’offre pédagogique des instituts de formation professionnelle correspond partiellement aux exigences du marché du travail.

Le Mozambique est une région prioritaire de la Coopération Suisse. Avec son bureau de coordination local – basé à Chimoio – et en collaboration avec ses organisations locales partenaires, Solidar Suisse participe concrètement au développement du pays et permet aux jeunes de réussir le défi représenté par une formation et une insertion durable dans l’économie locale. Cette action participe à l’atteinte de deux objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 : Objectif 1 Eliminer la pauvreté et Objectif 4 Assurer l’accès de tous et toutes à une éducation de quali.

Projet: Solidar soutient la formation professionnelle des adolescent·e·s les plus vulnérables. Acquérir une formation professionnelle, c’est une clé pour accéder au marché du travail au Mozambique.

Action directe et concrète en faveur des apprenant·e·s

L’action se matérialise de trois façons :

  • Aide directe en faveur de 1’200 apprenant·e·s, dont 150 malvoyant·e·s : soutien aux frais d’écolage, d’hébergement, de vêtement et de matériel pédagogique ;
  • Soutien à la création d’entreprise : capital attribué à des jeunes disposant de qualités entrepreneuriales, accompagnement sur la durée des jeunes entrepreneur·euse·s ;
  • Développement des capacités pédagogiques des formateur·trice·s ; appui didactique pour l’amélioration des cours de formation ; renforcement du fonctionnement administratif des écoles professionnelles publiques et privées partenaires.

 

 

Projet Nai Qala.

Contexte:

Créée en 2007 et enregistrée en Suisse,  l’association Nai Qala a construit plus d’une dizaine d’écoles avec l’engagement des communautés villageoises ainsi que des autorités locales. Des milliers d’enfants ont ainsi reçu un enseignement scolaire dans les meilleures conditions dès l’école enfantine.

Projet:

Participation à la construction d’une école mixte à Dou Aab, située dans la province de Bamyan en Afghanistan, pour des communautés rurales éloignées et négligées, dans des régions d’extrême pauvreté.

Construction d’un bâtiment scolaire pour 400 écoliers de 7 à 18 ans, comprenant 6 salles de classe entièrement aménagées (bancs, pupitres, tableaux noirs), 2 salles de réunion, l’équipement d’une bibliothèque, panneaux solaires pour l’alimentation électrique, un terrain de volleyball et un mur d’enceinte.

L’éducation inclusive ( mixte), a de meilleures chances de conduire à des changements sociaux, culturels et économiques permettant tant aux garçons et aux filles de s’épanouir.

Promouvoir une approche fortement centrée sur les femmes et les filles afin de garantir de  meilleures opportunités, l’autonomisation, et l’égalité des sexes. Les hommes et les pères sont impliqués dès le début, dans la prise de décision de la construction de l’école, et de ce fait, soutiennent le projet et acceptent que leurs filles soient instruites.

Bénéficiaires  directs : 400 écoliers de 7 à 18 ans.

Bénéficiaires indirects: Les familles, les institutrices, la communauté rurale locale.